Publié le 31 Octobre 2019
Les frères Mary, Alexandre et Albert, fils d'un maitre-cordonnier beauvaisien, orphelins de mère, vont très tôt avoir une réputation de jeunes savants pleins d'avenir.
Très actifs au Cercle laïque d'éducation morale, l'université populaire locale, ils sont admis en 1905, respectivement à 21 et 17 ans, à la Société d'études historiques et scientifiques de l'Oise, une société savante laïque rivale de la Société académique de l'Oise.
Passionné de nature, leur père les a entraînés dans de longues sorties autour de Beauvais. C’est au cours de celles-ci qu’ils ont découvert la nature, se sont intéressés aux sciences du vivant, notamment à l'entomologie. Mais c’est manifestement la visite de carrières souterraines comme celles de Saint-Martin-le-Noeud qui les a conduit à la géologie, puis à la paléontologie et enfin à une discipline scientifique nouvelle et originale, la plasmogénie.
Scientifiques prolifiques, ils se sont aussi distingués dans le journalisme, la littérature et la poésie.
C'est de la carrière et du destin de ces deux personnages attachants, aujourd'hui oubliés - si ce n'est Alexandre cité dans l'Anthologie des écrivains morts à la guerre 14-18 - que Roger Puff nous entretiendra.