Publié le 31 Mars 2016

Verneuil au fil de l'eau

Verneuil-en-Halatte s'appelait autrefois Verneüil qui signifie "Clairière des aulnes", l'aulne (verne) étant un arbre des zones humides. Plus tard elle est devenue Verneuil-sur-Oyse, puis Verneuil-sur-Oise avant de prendre son nom actuel au milieu du 20ème siècle : Verneuil-en-Halatte.

Verneuil, aujourd'hui tournée vers la forêt, fut donc dès son origine et ce jusqu'à une époque très proche une cité liée à l'eau. Ce sera le sujet de notre exposition "Verneuil au fil de l'eau", ouverte à tous du 30 avril au 8 mai à la Salle des Fêtes de Verneuil. Il y sera question de l'Oise bien sûr, mais aussi de rus, fossés, étangs, zones humides… gué, bac, passerelle… puits, lavoirs, moulins, châteaux d'eau, réservoirs… de l'hygiène, de l'eau domestiquée… de l'eau sous toutes ses formes, d'anecdotes locales liées à l'eau… tout un passé à relier au présent pour travailler sur le futur. Sans oublier les insectes aquatiques qui seront présentés par l’Agrion de l’Oise, une association amie.

Verneuil au fil de l'eau

Les enjeux actuels de la gestion de l'eau sont considérables : protéger la ressource en eau potable tout en incitant aux bonnes pratiques agricoles, préserver les eaux de surface par la collecte et le traitement des eaux usées, préserver les zones humides et l’habitat naturel, ce qui va aussi dans le sens de la lutte contre les inondations…

Pendant l'exposition, le 3 mai à 20h30, se tiendra sur ce sujet une conférence "Enjeux et objectifs de la politique de l'eau dans l'Oise" présentée par Cécile Jouin, responsable "politique et police de l'eau" à la Direction Départementale des Territoires de l'Oise (DDT).

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Rédigé par Les Amis du Vieux Verneuil

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Publié le 4 Mars 2016

Notre prochaine conférence par Robert Poitou

Mardi 29 mars 2016 à 20h30

salle Salomon de Brosse à Verneuil-en-Halatte

1914 - 1918

La première phase de la guerre se conclut par la « bataille des frontières » qui cause, du 20 au 25 août 1914, la mort de 40 000 soldats français qui tombent sous le feu des mitrailleuses et de l’artillerie allemande. Cette hécatombe souligne l’insuffisance de notre matériel militaire, en particulier de notre artillerie. A la mi-septembre le ministre de la guerre, Alexandre Millerand, décide de mobiliser toute l’industrie du pays à la production d’armes et de munitions pour nos soldats.

Les usines de la partie non occupée du département de l’Oise participent pleinement à ce sursaut industriel salutaire pour la France. Les femmes, les réfugiés de la Belgique, du nord et de l’est de la France remplacent, dans les usines, les ouvriers appelés par la mobilisation générale à défendre le pays.

Les distilleries fournissent de l’alcool aux poudreries pour fabriquer les explosifs, les usines de tissus et de chaussures du Beauvaisis et du Clermontois participent à l’habillement des Poilus et les usines métallurgiques, majoritairement implantées dans le Bassin creillois, fabriquent surtout des armes et des munitions.

On dénombre dans l’Oise plus de 100 usines qui emploient plus de 10 000 personnes pour fournir, mensuellement, à l’armée 3 500 mètres de drap bleu horizon, 25 000 paires de chaussures, 1 300 tonnes de grillages et fils barbelés, 5 000 hectolitres d’alcool, plus de 3 000 bombes et bien d’autres choses.

La conférence s’appuie sur les rapports des commissaires chargés de la surveillance des usines travaillant pour la défense nationale et sur les marchés passés par les services de la défense avec les usines de l’Oise.

Les usines de l'Oise et l'effort de guerre

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Rédigé par Les Amis du Vieux Verneuil

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