Le château de Montataire accueillera les Amis du Vieux Verneuil le samedi 23 mai à 14h30.

A quelques pas d'ici ce château, nouvellement restauré, ouvre régulièrement ses portes aux passionnés de vieilles pierres et d'histoire tout comme aux amoureux de la nature. Son histoire se déroule sur plusieurs siècles depuis Hugues de Clermont au XIème siècle jusqu'à nos jours en passant par l'illustre famille Madaillan. Henri IV y séjourna et son souvenir subsiste dans la "Chambre du Roy". En 1848, le Baron de Condé, en devient propriétaire et en écrit l'histoire… Passé ensuite entre plusieurs mains notamment la Société Arcelor-Mittal, le château appartient désormais à des particuliers qui s'attellent courageusement à sa restauration. La visite permettra aussi de découvrir la salle des gardes dans le donjon, les écuries, les troglodytes où aurait séjourné Pierre l'Ermite, l'oubliette et la prison.

Le prix de la visite est de 6 € par personne, gratuit pour les moins de 14 ans.

Rendez-vous à 13h45 place de l'église de Verneuil pour le covoiturage.

Vous pouvez vous inscrire par courriel : avv-en-halatte@orange.fr

ou par courrier : les Amis du Vieux Verneuil

Mairie de Verneuil-en-Halatte

7, rue Pasteur

60550 Verneuil-en-Halatte

pour en savoir plus sur le château

Le 25 avril prochain, dans le cadre des conférences organisées par La Sylve à Coye-la-Forêt, notre amie Franceline Legrand présentera la conférence sur le Docteur Bouvier, médecin-cultivateur sous le Révolution, donnée l'an dernier à Verneuil-en-Halatte, .

Roger Puff l'accompagnera pour la lecture des textes écrits par le docteur.

Notre prochaine conférence le mardi 26 mai à 20h30, salle Salomon de Brosse à Verneuil-en-Halatte, sera donnée par Jean-Claude Flament, membre de notre association, qui nous résume ci-dessous son intervention :

"Pendant la guerre 14-18 des milliers de jeunes gens ont quitté leur village de l’Afrique équatoriale, ou de l’Afrique du nord, pour venir combattre auprès des poilus. La France détenait alors un vaste empire colonial, le second derrière l’Angleterre, qui va s’avérer une réserve d’hommes quasiment inépuisable pour combattre aux cotés des poilus. Comment a-t-on incité ces jeunes gens à s’enrôler dans les rangs de l’armée française ? Leur départ s’est-il fait de façon spontanée ? A-t-on employé la force pour les contraindre à abandonner leur famille et leur tribu ? Grand partisan de l’utilisation des peuples colonisés dans la guerre le général Mangin préconisait de faire verser du sang noir pour économiser du sang blanc. Il y a un siècle l’Afrique a donné beaucoup d’hommes pour défendre la « mère patrie ». Qu’en reste t-il aujourd’hui, dans nos mémoires, si ce n’est des cartes postales colorées des coloniaux à la parade ?"

A noter que Jean-Claude Flament a traité d'autres sujets relatifs à 14-18. Il a notamment récemment publié un ouvrage sur les fusillés pour l'exemple disponible en librairie :

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Fusillés pour l'exemple 14-18 : Un déni de l'Histoire ou un Lobby militaire (Editions Association Travail de Mémoire)