Publié le 28 Décembre 2013
Publié le 18 Décembre 2013
La 9ème rencontre départementale des associations de l’Oise le 24 novembre 2013 à l’Hôtel du département a été l’occasion de récompenser les bénévoles et les représentants des associations. Le Président Yves Rome, assisté de Gérard Weyn, Vice-président chargé de la vie associative et sportive, a remis 21 trophées et 240 diplômes. Notre ami Jean-Claude Flament faisait partie des lauréats des trophées.
Jean-Claude Flament s'est fortement investi dans l'Association des Amis du Vieux Verneuil ; il est plein d'idées et de ressources et a une grande puissance de travail. Il est à l'origine des conférences sur les Picards célèbres : présentation par deux ou trois membres des AVV de personnalités picardes en un court exposé. Il a pour sa part présenté Gracchus Babeuf. Puis dernièrement, il a fait une conférence/lecture sur Charles de Villette, le marquis révolutionnaire. Nous lui devons aussi une conférence sur "Billon, l'horloger fou " qui a été très appréciée.
Il s'est depuis surtout passionné et s’est totalement et uniquement engagé pour les "fusillés pour l'exemple" et il fait dans ce cadre un travail remarquable. Il a retrouvé en Corse la famille d'un des deux fusillés enterrés dans un coin oublié du cimetière de Sarcus, obtenu l'autorisation de transférer la dépouille de ce jeune Corse dans son village natal où vit encore un de ses cousins. Une grande cérémonie officielle a été organisée à cette occasion avec presse écrite et télévision. Dernièrement, il a retrouvé la famille du 2ème fusillé de Sarcus…
Il recueille témoignages et documents sur ce thème qui lui tient à cœur. Il est en relation avec toutes les personnes qui travaillent sur le sujet et est sollicité un peu partout pour des conférences ou des débats. Il a écrit plusieurs livres, notamment « Fusillés pour l’exemple – Oise, septembre 1916 – les oubliés de la Grande Guerre », pour exposer ses avancées dans ce domaine et ses interrogations sur la question de l’obéissance aux ordres et sur la compétence et la responsabilité des généraux Nivelle, Joffre ou Pétain.